Sunday, February 12, 2017

REUNION DU BUREAU NATIONAL DU 28 JANVIER 2017 A MAMBINE

SYNTHESE DES TRAVAUX

Les travaux des ces importantes assises ont débuté à 12h30 par la lecture de l’ordre du jour par le Secrétaire Général. Celui-ci s’articulait ainsi qu’il suit :

1.      Prière
2.      Hymne du BANS
3.      Vérification des présences
4.      Annonces
5.      Communication du Président National
6.      Communication du Conseiller Spécial
7.      Résolutions
8.      Divers
Les annonces ont été diverses, allant de la justification des absences aux informations sur des cas de maladie et de décès. C’est ainsi que le Bureau National a été informé du cas de maladie de Madame Germaine EONE, 2e Vice-Président National.
La Communication du Président National a tourné essentiellement autour des projets réalisés depuis le mini-congrès de Mayebeck :
-          Deux coopératives d’agriculteurs sont nées (SOCOALI et SADYR) et leurs actions sur le terrain sont visibles ;
-          Des villages et des lieux de forte concentration de Ndog-Sul sont actuellement couverts de vastes étendues de cacaoculture. Ainsi,  des groupes ont pu réaliser ce qui suit:
o   Mayebeck : 20ha
o   Lindoi : 100ha sur un objectif de 300ha à l’horizon 2019
o   Zone Bot-Makak : 50ha
-          Des individus ne sont pas en reste, car ils sont à l’origine de près de 40ha déjà réalisés.
-          Le potentiel de 1000ha de cacaoculture produits par les villages Ndog-Sul reste un objectif majeur à atteindre par le BANS ;
-          Une autre équipe de soutien technique a été mise en place pour encadrer les agriculteurs dans l’exploitation du palmier à huile. Celle-ci a débuté par la zone de Matomb et compte à l’heure actuelle une mise en terre de 28ha
-          La MC2 de Makak a été ressuscitée et a donné naissance à une agence à Boumnyebel. Cette structure a été mise en place pour soutenir les agriculteurs dans leurs projets.
-          La MC2 de Makak a déjà permis que des organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux assistent les agriculteurs à hauteur de 30.000.000 CFA.
-          La MC2 de Boumnyebel, plus jeune, a reçu 5.000.000 des structures spécialisées du Ministère des Finances et les a mis à la disposition des agriculteurs ayant sollicité des financements sous la forme de matériels de travail.
-          Les fonds de la COBANS ont été placés à la MC2 de Boumnyebel où les actionnaires peuvent aller ouvrir des comptes et en jouir dans le strict respect des procédures bancaires.
A sa suite, le Conseiller Spécial l’a chaleureusement félicité pour le travail abattu en si peu de temps. Il l’a exhorté à être plus vigilant et plus rigoureux dans la gestion des établissements de micro-finance ainsi mis en place.

Les deux communications ont ensuite laissé la place à un débat franc et ouvert dont l’issue a été les résolutions suivantes :

PREMIERE RESOLUTION : Les membres du Bureau National résidant à Yaoundé doivent se rendre chez Mme Germaine EONE, 2e Vice-président National, malade, afin de la réconforter et de lui remettre une enveloppe de 200.000 CFA décaissés sur instruction du Président National pour la soutenir dans ses efforts visant à recouvrer sa santé.

DEUXIEME RESOLUTION : Une communication plus accentuée doit se faire sur les actions de développement entreprises et réalisées par le B.A.N.S. à tous les niveaux. Pour cela, tous les membres du B.A.N.S., où qu’ils soient, doivent constamment être en contact avec le Secrétariat Général à travers tous les moyens de communication à leur disposition. Les numéros de téléphone suivants : 699 74 95 95, 671 03 83 90 et 674 80 24 05 ainsi que les  adresses emails suivantes : bomaadnandogsul@yahoo.fr et bomaadnandogsul@gmail.com sont à leur disposition pour ne rater aucune information relative à la marche du B.A.N.S. La page facebook, Amicale Boma Adna Ndog-Sul (BANS) et le site d’informations sur les activités du B.A.N.S., http://bomaadnandogsul.blogspot.com  sont également mise à jour régulièrement pour informer.

TROISIEME RESOLUTION : Les agriculteurs isolés dans les villages Ndog-Sul doivent être identifiés et recensés afin d’intégrer les Coopératives créées sous l’égide du B.A.N.S.

QUATRIEME RESOLUTION : Un Comité d’Evaluation des activités de développement doit être créé afin de recenser et d’évaluer les projets implémentés  et proposer des actions correctives lorsque cela s’avère nécessaire.

CINQUIEME RESOLUTION : Les membres du B.A.N.S., où qu’ils soient, doivent savoir que les MC2 de Makak et, surtout de Boumnyebel, sont des instruments de financement de projets mis à leur disposition mais que ceux-ci ne peuvent fonctionner efficacement que s’ils rencontrent leur adhésion massive. Par conséquent, qu’ils y ouvrent des comptes afin de bénéficier des avantages y afférents dans le respect des procédures bancaires.
SIXIEME RESOLUTION : Les Ndog-Sul doivent ABSOLUMENT procéder à l’immatriculation de leurs terres. Tout en sachant que celle-ci ne peut se faire que sur des terres mises en valeur, qu’ils sachent que les procédures d’immatriculation ont été considérablement allégées. Ils sont par conséquent invités à se rapprocher des autorités compétentes afin de prendre les informations à ce propos.

SEPTIEME RESOLUTION : L’assemblée Générale Intersections se tiendra à Mambinè le 25 mars 2017 dès 10h30.

Les assises ont pris fin à 14h30.

Ont pris part aux travaux :



MINKA Lucien Célestin, Président National
KACK KACK Etienne Gérard, Conseiller Spécial
NJEK NDOH Simon Pierre, 1er Vice-Président
Chief MAYEMI Daniel, Secrétaire Général
LISSOUK MAHOP Gabriel, Trésorier National
NGO BISSECK Brigitte, Trésorier National Adjoint
NLEND épouse NTOMB Pauline, Commissaire-aux-comptes
MBOCK MAA Roland Philippe, Secrétaire Général Adjoint
Mbombog TON MANGUELE, Conseiller
BASSO Albert, Membre Commission
KACK Emmanuel, Président de la Section Métropolitaine de Yaoundé.
Mbombog TANG MBOCK NGUIDJOI

Sunday, February 22, 2015

LE PRESIDENT NATIONAL S'ADRESSE AUX NDOG-SUL EN CE DEBUT D'ANNEE 2015

Mes chers NDOG-SUL,


Permettez-moi, avec quelques jours de retard, de vous présenter mes vœux les meilleurs pour cette année 2015 qui commence.

L’année dernière, nous avons connu des cas de décès, tant au Bureau National que dans l’ensemble de notre grande famille. Nous avons été touchés au plus profond de notre chair, mais c’est Dieu qui donne et c’est Dieu qui reprend ; que son Nom soit glorifié.

Nous nous acheminons vers le mini-congrès NDOG-SUL qui est une évaluation à mi-mandat. Au cours de ces assises, nous aurons à passer en revue toutes nos activités et à réorienter notre politique générale en cas de besoin.

Mais dès maintenant, je tiens à féliciter les NDOG-SUL qui ont entendu mon appel lancé à Mambinè le 27 mai 2012 et qui se sont immédiatement mis au travail. Je vous exhorte à redoubler d’efforts pour que vous soyez les pionniers de cette nouvelle dynamique.

Vous qui avez eu du mal à vous mettre au travail, je peux vous assurer que rien n’est perdu. Une nouvelle saison commence et vous pourrez avoir le bénéfice de profiter des erreurs des premiers.

Aujourd’hui, les surfaces cultivées dans les villages NDOG-SUL attirent l’attention des Pouvoirs Publics à travers leurs démembrements économiques et agricoles. Demain, des accompagnements multiformes nous seront proposés pour qu’au cours de la prochaine décennie nous comptions, nous aussi, parmi les peuples travailleurs sans oublier le bien-être que nous aurons créé autour de nous.


BONNE ANNEE A TOUS
Lucien Célestin MINKA

Saturday, February 21, 2015

Interview exclusive du Secrétaire Général du Bureau National Exécutif du Boma Adna Ndog-Sul (B.A.N.S.)

Bonjour M. Le Secrétaire Général de l'Amicale B.A.N.S. Pouvez-vous vous présenter vous-même à nos lecteurs?

Volontiers. Je suis MAYEMI ma NYEMB MAYEMI ma NTEP NACK BASSONG ba MPECK NJOI MINYEM mi BALIGBE ba EBEL ba SUL KOG i NAN NGOO BOT i NGOG LITUBA. Mon prénom est Daniel.
Je suis Chef Traditionnel du village BIBODI dans l’arrondissement de NGOG-MAPUBI. Je suis entré au Bureau National du BANS en 1987 au Congrès dit de « LA RENAISSANCE » de Lindoi comme Commissaire-aux-comptes, reconduit au Congrès de MAYEBECK et élu Secrétaire Général au Congrès « LOG BAKOO 2000 ESPOIR ». Au Congrès de « LA MATURITE » à MANGUENDA II, pour des raisons de santé, j’ai dû prendre un repos sabbatique pour revenir lors du Congrès « MAMBINE NOUVELLE DYNAMIQUE » en 2012 par acclamation. Je vous épargne tous les détails qui pourraient rallonger la présentation.

Vous avez été élu à ce poste au dernier congrès en 2012 à Mambinè. A mi-parcours, quels sont vos sentiments sur la marche actuelle du B.A.N.S.?

Votre question m’embarrasse quelque peu dans la mesure où je ne peux pas être juge et partie. J’appartiens à une équipe dont le capitaine est Lucien Célestin MINKA. Il me semble logique de laisser aux autres le soin de nous juger, de « juger le maçon au pied du mur ».

Quels sont les principaux objectifs de votre mandat en tant que Secrétaire Général?

Tout d’abord, je vous renvoie au « Discours-Programme » de notre Président National contenu dans le document qui sanctionne les travaux du Congrès « MAMBINE NOUVELLE DYNAMIQUE » ainsi que sur le site web www.bomaadnandogsul.blogspot.com. En voici quelques extraits :
« J’accepte prendre la Présidence du BANS pour rassembler toutes les filles et tous les fils Ndog-Sul, même ceux qui se seront mis en marge, quelle que fût la raison. Nous ne sommes pas un parti politique que l’on quitte à volonté pour rejoindre un autre. Vous êtes tous des Ndog-Sul et nous avons besoin de vous tous pour l’immense tâche de développement qui est la nôtre. »
« Nous sommes conscients des difficultés inhérentes à la vie de nos populations villageoises : le manque d’eau potable, l’absence des pistes de collecte, le manque de formations sanitaires, le manque de salles de classes, l’absence d’électrification rurale et j’en passe. Avec notre détermination, frères et sœurs, et l’appui des pouvoirs publics, nous viendrons à bout de ces calamités. »
« Pour ceux qui voudront travailler, nous leur apprendrons à avoir de l’argent. Je dis bien « à avoir » et non « à chercher », car il est facile de passer sa vie à chercher sans avoir. »
« Travailler nos terres est notre porte de sortie de la misère et nous devons vite faire, car au-dessus de nos têtes planent des vautours qui s’accapareront de tout espace non-exploité. »
A mon avis, ces quelques extraits illustrent à souhait les principaux objectifs de notre mandat.

Quels sont, à mi-parcours, les points positifs de votre mandat?

Puisque vous revenez à la charge en reformulant autrement votre deuxième question, je puis vous rassurer que depuis 2012 à MAMBINE le BANS sort progressivement la tête de l’eau. Tenez : certaines sections, autrefois en hibernation, se réveillent. La revalorisation de nos terres fait son petit bonhomme de chemin à travers quelques activités agro-pastorales et surtout la mobilisation des Ndog-Sul autour des idéaux de développement qu’incarne leur Président National.

Et les points négatifs?

Le Bureau National déplore la non-implication de l’élite Ndog-Sul dans les activités sociales et économiques du BANS alors que le BANS connaîtrait un plus grand rayonnement avec le concours de son élite dans le concert des familles organisées de MBOG LIAA. Nous ne pouvons non plus ne pas relever le désengagement de notre jeunesse qui refuse de jouer pleinement son rôle de forces vives.

Quel est le rôle du Secrétariat Général dans une structure associative comme le B.A.N.S.?

Le Secrétariat Général dans toute organisation constitue la « cheville ouvrière » de cette structure. J’irai plus loin en le comparant à l’unité centrale d’un ordinateur. Il est chargé de la rédaction des comptes-rendus et procès-verbaux des réunions du Bureau National. Il convoque les réunions sur instruction du Président National. Il est l’interface entre le Bureau National et les Sections du BANS à l’échelle nationale et internationale. Il assure la bonne conservation des archives du BANS.

Est-ce facile de travailler avec et pour les Ndog-Sul?

Comme notre emblème est la fourmi, nous disons sans ambages que travailler avec et pour les Ndog-Sul n’est pas chose aisée. Qui se sentirait à l’aise avec un panier de fourmis magnans sur la tête ? Ne dit-on pas que « nul n’est prophète chez soi » ? Tout milieu familial est toujours empreint de suspicions, de doutes, de délations, de commérages tendant à discréditer tout responsable… Qu’à cela ne tienne, tout acte posé au profit de la famille n’est jamais perdu. Nous devons donc transcender tout ce qui viendrait perturber notre plan d’action visant le bonheur de notre famille. Un adage Bassa dit ceci : « Ba nlébél bé mbog bikét bi péé ». Mot à mot, cela signifie : « on ne renonce pas au patriarcat parce qu’on ne vous a pas donné la vipère ». C’est tout dire !

Le mini-congrès Mayebeg 2015 est en préparation. Quel en est l'objectif?

Le mini-congrès en préparation permet à notre Amicale de marquer un arrêt à mi-parcours pour regarder dans le rétroviseur à l’effet de voir si les prévisions ont été réalisées, si les objectifs ont été atteints à ce niveau du mandat. Sinon, il s’agira de déceler ce qui nous aurait empêchés d’atteindre nos objectifs et pouvoir corriger les écarts négatifs. Le mini-congrès permet aussi d’entrevoir  la poursuite des objectifs pour l’atteinte du point d’achèvement du but final.

Quelles dispositions sont-elles prises pour s'assurer que ce sera un succès comme le Congrès Mambinè 2012?

Pour la gouverne des uns et des autres, ce mini-congrès se tiendra effectivement les 2  et 3 mai 2015 à MAYEBECK. D’ici-là, il est prévu deux réunions du Bureau National Exécutif et deux Assemblées Générales Intersections précisément le 21 février 2015 et le 28 mars 2015 à MAMBINE. Ces importantes rencontres nous permettent de préparer ce mini-congrès, donc son succès dépendra d’une synergie agissante entre le Bureau National et les Sections BANS.

Avez-vous un mot à l'égard des sections par rapport à la préparation de ce mini-congrès?

J’ose croire que les sections BANS sont assez matures quant à la préparation d’un tel évènement. D’ailleurs, nous attendons vivement leurs suggestions lors des réunions évoquées ci-dessus. Qu’elles sachent que le mini-congrès sera une grande séance de travail plutôt qu’une occasion de réjouissances populaires.

Il existe des Commissions Spécialisées Permanentes mises en place par le Bureau National. Quelles sont-elles et quel est leur rôle?

Cinq C.S.P. (Commissions Spécialisées Permanentes) sont constituées. Il s’agit de :
-          La Commission Culture et Société
-          La Commission Economie et Développement
-          La Commission Finance
-          La Commission Juridique et de Règlement des Conflits
-          La Commission Communication.
Chacune d’elles a reçu sa « feuille de route ». Le Bureau National Exécutif attend d’elles une collaboration sans failles et une célérité dans le traitement des dossiers à elles confiés.

Comment peut-on faire partie de ces Commissions Spécialisées?

Les membres desdites commissions sont cooptés de par leur localisation géographique et de par leur cursus scolaire et universitaire.

Une tournée des sections a été conduite de main de maître par le Président National Lucien Célestin MINKA en fin 2013/début 2014. En tant qu'élément central de ladite tournée. Quels enseignements en avez-vous tirés?

Certaines sections fonctionnent normalement, d’autres sont encore à la traîne, celles-ci doivent se mettre normalement au travail sinon le train du développement risque de les laisser en gare.

Les Ndog-Sul montrent-ils de l'engouement pour le B.A.N.S.?

Comme je l’ai dit plus haut, je réitère mon propos en vous déclarant que l’élite Ndog-Sul ne manifeste pas d’engouement pour le BANS. Je ne sais pas trop pourquoi. On dirait que le BANS ne concerne que les ruraux et la classe moyenne des villes alors que le BANS a besoin de toutes les composantes Ndog-Sul pour une solidarité agissante, pour une synergie de développement. « L’union fait la force ».

Le Président National avait placé le présent mandat sous le signe de l'émergence économique des Ndog-Sul. Au jour d'aujourd'hui, où en êtes-vous avec les activités de développement communautaire? Quantitativement parlant, qu'est-ce qui a été réalisé dans le domaine de la cacaoculture par les membres du B.A.N.S.? Quels sont les perspectives dans ce domaine?

Si nous sommes honnêtes, nous devons admettre unanimement que depuis la création du BANS en 1946, les Ndog-Sul n’avaient jamais pu s’investir dans des activités économiques telles que l’agriculture, celle-ci étant considérée comme notre cheval de bataille contre la pauvreté. Le Président National, Lucien Célestin MINKA, vient de lancer une vaste campagne de cacaoculture visant à atteindre le cap de 10.000ha d’ici 2020 à travers les villages Ndog-Sul. Au Mini-Congrès de mai 2015, nous pourrons dégager la tendance qui, selon moi, augure de bonnes choses.
Les perspectives et les objectifs sont clairs : 10.000ha avant 2020 et, pourquoi pas, une usine de transformation.

Est-ce que les Ndog-Sul sont réceptifs au discours concernant le développement communautaire?

La grande majorité est réceptive au discours du développement communautaire, mais, il faut l’avouer, il existe encore quelques pesanteurs, des anti-progressistes, des paresseux, des jaloux et j’en passe.

Vous êtes en même temps Chef du village de Bibodi. Comment parvenez-vous à concilier votre rôle de Chef Traditionnel, votre vie professionnelle et les fonctions de Secrétaire Général du B.A.N.S?

C’est tout simplement une question d’organisation rationnelle du travail. Il n’y a pas d’incompatibilité entre les différentes fonctions que j’occupe. La tâche n’est pas facile, mais « qui veut peut ».

Quel rôle peuvent jouer les femmes, filles et jeunes Ndog-Sul dans la nouvelle dynamique mise en place dépuis Mambinè 2012?

Dans tout regroupement humain, fût-il une religion, un parti politique ou une association, ce sont ces groupes sociaux qui animent et soutiennent la politique de développement des associations. Le BANS, dans sa NOUVELLE DYNAMIQUE n’en est pas épargné et s’appuie sur ses femmes, ses filles et ses jeunes pour son émergence.

Quel est votre dernier mot, M. le Secrétaire Général?

Un dernier mot : Comme un seul homme, levons-nous et adhérons sans exclusive à la politique de développement impulsée par la NOUVELLE DYNAMIQUE si chère à notre Président National.

Nous vous remercions de votre disponibilité.

C’est moi qui vous remercie de m’avoir ouvert les colonnes de notre organe d’expression pour donner mon point de vue sur la vie du BANS.

Monday, January 26, 2015

REUNION EXTRAORDINAIRE DU BUREAU NATIONAL DU 03 JUILLET 2014

REUNION EXTRAORDINAIRE DU BUREAU NATIONAL DU 03 JUILLET 2014

Sur convocation expresse du Président National du Boma Adna Ndog-Sul, le Bureau National s'est réuni en session extraordinaire à Yaoundé en date du 03 juillet 2014 au domicile du Conseiller Spécial, Me Etienne Gérard KACK KACK, en vue d'examiner quelques situations ponctuelles dont l'urgence et la pertinence étaient avérées.

Y ont personnellement pris part:
- Lucien Célestin MINKA, Président National
- Simon Pierre NJECK, 1er Vice-Président National
- Germaine EONE, 2e Vice-Président National
- Etienne Gérard KACK KACK, Conseiller Spécial
- Chief Daniel MAYEMI, Secrétaire Général
- Pauline NGO NLEND, Commissaire-aux-comptes
- Mbombog TON MANGUELE, Conseiller.

Se sont excusés:
- Sa Majesté Calvin NYAM SIMB, Conseiller
- Révérend Emile Benjamin MANDENG, Conseiller
- Mathieu NGOMIN NGOMIN, Conseiller
- Madeleine MBOCK, Conseiller
- LISSOUCK MAHOP, Trésorier
- Albin José NTOMB, Secrétaire Général Adjoint

La prière a été conduite par Simon Pierre NJECK.

Après cette prière, le Président National a exposé brièvement les mobiles et les motivations de la convocation de cette réunion extraordinaire du Bureau National. Il a exprimé son amertume, sa désolation, voire sa gêne au regard de la situation prévalant dans la Section Métropolitaine de Douala. A la fin de son bref exposé, il a demandé au Secrétaire Général de donner lecture de la CONCLUSION DE L'AFFAIRE OPPOSANT MADAME COLETTE MINKA A MADAME THECLE NYOBE, document qui avait été adressé au Bureau National par le Comité ad hoc créé à l'effet de statuer sur ladite affaire. il est important de préciser que chaque membre du Bureau National avait au préalable reçu une copie de la plainte déposé contre Mme NYOBE née NGO MAAH Thècle Micheline Aurelie, adressée au Président National du BANS le 26 juin 2014, et l'avait sous ses yeux. 
Tous ces documents compulsés, le Président National a donné la parole à qui voulait la prendre et a souligné que chacun, en son âme et conscience, examine dans tous les détails cette scabreuse affaire et qu'une décision collégiale soit prise pour le bonheur et la prospérité de l'Amicale. Un échange franc et fructueux s'en est suivi dans un climat convivial.

DECISION

Le Bureau National,
- Considérant le comportement particulièrement irrévérencieux de Mme Veuve Thècle NYOBE ayant volontairement foulé aux pieds les textes organiques du BANS;
- Considérant le caractère familial du BANS qui impose tolérance et apaisement mais qui condamne avec la dernière énergie le mépris de ses dirigeants et de ses textes organiques;
- Considérant l'optique de la préservation de l'éthique et de la cohésion au sein de l'Amicale BANS en général et au niveau de tous ses démembrements en particulier;

ARRETE

ARTICLE 1er:
Entérine la décision de destitution de Mme Veuve NYOBE Thècle de son poste de Présidente de la Sous-section Dames Ndog-Sul de Douala.

ARTICLE 2: 
Ordonne à Mme veuve NYOBE Thècle de retirer sous huitaine et dès réception des présentes sa plainte déposée auprès du Procureur de la République du Tribunal de Prémière Instance de Douala-Ndokoti en date du 12 juin 2014 contre M. BEND Pierre, Président de la Section BANS de Douala.

ARTICLE 3:
Prononce l'exclusion temporaire de Mme Veuve NYOBE Thècle de l'Amicale BANS jusqu'à nouvel ordre.

ARTICLE 4: 
Ordonne la suspension immédiate des activités de la Sous-section Dames Ndog-Sul de Douala avec annulation des pouvoirs de signature des responsables actuelles auprès de toutes les institutions publiques et financières du Cameroun.

ARTICLE 5:
Instruit le Bureau Exécutif de la Section Métropolitaine de Douala d'organiser, dans les 30 (trente) jours suivant la publication de la présente décision, des élections à l'effet de mettre sur pied, dans les plus brefs délais, un nouveau bureau de la Sous-section Dames Ndog-Sul de Douala.

ARTICLE 6:
La présente décision sera publiée et diffusée partout où besoin sera.

                                                                                                       Fait à Yaoundé, le 03 juillet 2014

                                                                                                                 Le Président National


                                                                                                               Lucien Célestin MINKA

Wednesday, April 23, 2014

Interview du Président National du Boma Adna Ndog-Sul (BANS), Lucien Célestin MINKA, à Le Journal du BANS

Interview du Président National du Boma Adna Ndog-Sul (BANS), Lucien Célestin MINKA, à Le Journal du BANS

Bonjour Président. Vous avez brillamment été porté à la tête du BANS au dernier Congrès de cette amicale familiale en mai 2012. Un peu plus d’un an et demi après, Votre ambition reste-t-elle la même ou s’est-elle décuplée ?

Merci Roland Philippe.

Je me rends compte que tu t’es résolument jeté corps et âme dans la fonction de communicateur que tu occupes au sein du BANS.

Maintenant, pour répondre à ta question de savoir si mon ambition reste la même ou si elle s’est décuplée, je dirai que je suis plutôt galvanisé, au vu de l’engouement des Ndogsul qui adhèrent aux projets de développement à eux proposés jusqu’alors. Comment ne pas l’être lorsqu’on voit avec quelle énergie ces populations se mettent au travail sans attendre un quelconque préfinancement qui serait utopique à la date d’aujourd’hui.

Ledit congrès venait après une longue période de sommeil du BANS. Y a-t-il eu des difficultés particulières liées à son organisation ?

Comme la plupart des associations, notre grande famille a connu une forme de léthargie dont les raisons sont connues de tous.
La famille Ndogsul étant organisée et structurée, il nous a suffi de mettre un bureau en place pour la préparation du congrès avec pour Président l’ancien Président National Etienne Gérard KACK KACK.

Lorsqu’on se souvient des problèmes qu’a connus le Congrès qui l’avait précédé à Manguenda II, des dispositions avaient-elles été prises pour que les congressistes ne fassent plus face aux mêmes difficultés ?

Le Président du comité d’organisation a veillé personnellement pour que nous ne tombions plus dans les mêmes erreurs du passé. Mais comme aucune œuvre humaine n’est parfaite, nous pensons néanmoins, pour notre part qu’il y a eu très peu d’insatisfaits.

Un an et demi après votre élection comme guide de la famille Ndog-Sul, avez-vous le sentiment d’être écouté par ceux qui vous ont élus ?

Pour ceux qui m’ont élu ou pour l’ensemble des Ndogsul à qui je m’adresse, je te dirai, Roland, que la seule mesure de l’écoute dont je dispose, c’est le résultat sur le terrain.
L’évangile déclamé tous les jours par les différents dirigeants des églises est–il écouté ?

Mr le Président National, à quoi sert le Bureau National du BANS ?

Le Bureau National du BANS est l’organe suprême de toute l’organisation de la grande famille Ndogsul. C’est en son sein que sont élaborées toutes les stratégies et politiques pour le développement et le maintien de l’unité de notre famille.

Vous avez engagé le BANS dans la voie du développement. Qu’est-ce qui vous y a poussé et comment comptez-vous atteindre vos objectifs ?

Dans mon discours d’acceptation de la charge de Président National des Ndogsul, j’ai sans ambages invité chacun de nous à se mettre au travail, seul gage de notre prospérité. L’expérience de la vie m’a montré que l’on ne peut pas aller bien loin en restant les pieds et les bras croisés. Nous avons des terres, CULTIVONS LES !

Avez-vous le sentiment que les Ndog-Sul peuvent véritablement prendre le chemin du développement ? Si oui, quels sont les moyens mis en œuvre pour les y conduire ?

La manne tombait du ciel, comme les récits nous le disent. J’ai déjà passé plus d’un demi siècle dans ce monde, j’ai vu la pluie, des grêlons, la neige tomber, mais rien d’autre qui m’autorise à rester scruter le ciel du matin au soir dans l’attente d’une éventuelle manne. Notre manne, ce sont nos terres que nous avons en abondance. CULTIVONS LES !

La plus grande partie des membres du BANS se trouve dans les villages où elle milite au sein des sections dites « rurales ». Quelle place occupent lesdites sections dans votre plan de développement ?

Mon discours est orienté principalement vers eux. Tout d’abord parce qu’ils sont les plus nombreux et ensuite ce sont eux les gardiens de nos terres.

Nous pensons qu’ils peuvent être la charrue qui entraîne tous les Ndogsul vers le développement.

Quels rôles doivent jouer les sections « métropolitaines » dans l’épanouissement des Ndog-Sul ?

Les Ndogsul, membres de nos sections, sont confrontés à un double dilemme pour la plupart : pourquoi continuer à rester en ville alors que la vie devient de plus en plus difficile et comment financer et suivre à distance une exploitation agricole dans mon village sachant pertinemment que mes économies seront détournées ?

Plusieurs réunions intersections ont été organisées depuis votre avènement à la tête du BANS. Avez-vous le sentiment que les choses  changent sur le plan managérial dans les sections ?

Les habitudes ont la peau dure. S’attendre à un changement radical dans l’immédiat serait utopique. Par contre, nous notons des éclaircies par-ci par-là dans le comportement de certains de nos frères.

Mais sur un plan général, il est à noter que beaucoup attendent encore que le Président National, par un coup de baguette magique, transforme leur vie.


Qu’en est-il de la Coopérative du BANS dont l’idée a été lancée il y a belle lurette mais qui tarde à se concrétiser ? Quel rôle pourrait-elle jouer dans votre plan de développement ?

L’idée de la COBANS, hier et encore aujourd’hui, est de créer un fonds de financement  de nos différentes activités paysannes. Le projet a connu un grand retard dû aux raisons évoquées ci-dessus.

Aujourd’hui la machine est lancée pour que le 26 mai prochain un bureau exécutif soit mis en place pour le début des activités de financement.

Vous venez de boucler la tournée du Bureau National dans les sections. Quels enseignements en tirez-vous ?

 La machine est remise sur les rails.

Avez-vous eu le sentiment que les Ndog-Sul sont sensibles à votre discours ? Avez-vous une mention particulière à attribuer à certaines sections ?

Il est trop tôt de juger ; nous ne sommes qu’à 24 mois.

Un vaste programme basé sur la culture du cacao est en train d’être mis en œuvre au sein du BANS. Qu’est-ce qui a motivé le choix de cette culture chez les Ndog-sul ?

Nos populations paysannes vivent principalement du cacao, du palmier à huile et de quelques autres cultures vivrières.

Pour une explication simple, je vous invite à comprendre que la variété du cacao cultivée au Cameroun dans les conditions actuelles ne sera plus acceptée dans les marchés internationaux dans une brève échéance.

Imaginez un seul instant que nos populations paysannes soient privées des recettes provenant de la vente de leur cacao.

C’est pour cette raison que nous avons voulu prévenir en introduisant dès maintenant la nouvelle variété exigée par les marchés mondiaux.

Avez-vous un message particulier à l’endroit de la jeunesse Ndog-Sul qui, comme la jeunesse camerounaise toute entière, se laisse attirer par les drogues dures et douces ?

Un peuple qui ne peut pas compter sur sa jeunesse est appelé à disparaître. Il est donc impératif pour nous autres, parents, de veiller en occupant pleinement nos enfants, car lorsqu’on travaille, on n’a pas de temps pour se pervertir.

Avez-vous un message particulier à l’endroit des femmes Ndog-Sul ?

Dans nos différentes civilisations africaines, la femme a toujours constitué le socle de la famille. La nourricière, l’éducatrice, la garante des valeurs.

Que la femme Ndogsul retrouve sa place d’honneur.

Que recommandez-vous aux dirigeants des sections dans la gestion des activités de leur entité ?

Ecoute et transparence.

Merci, Monsieur le Président, de nous avoir accordé de votre précieux temps pour cette interview.


Je te remercie Roland et t’exhorte à aller de l’avant.

Thursday, March 13, 2014

TOURNEE DU BUREAU NATIONAL DU BANS DANS LES SECTIONS
Du  16 novembre  2013  AU 25 janvier 2014

Il faut vraiment s’en tenir au proverbe français qui dit : « tout est bien qui finit bien », car le début de cette tournée a failli tourner au vinaigre. La première étape prévue ce 16 novembre 2014 à Lihong s’est révélée un non-évènement, car le Bureau National n’était nullement attendu. Le Président National et sa suite ont, non seulement bravé des pistes à peine utilisables par des êtres humains, mais se sont heurtés à l’indolence et à l’indifférence des membres du BANS de la section de Lihong. C’est dans le désarroi mais avec l’espoir que les étapes suivantes seraient différentes que la délégation a rejoint les deux véhicules du cortège pour prendre la direction de Bobog I, Bobog II, Minsè, Bot-Makak et Ngi-Mangenda, sections devant être visitées le même jour. En dehors de l’étape de Bot-Makak et de toute la zone Log-Bakoo qui ont elles aussi accouché d’une souris, les autres étapes de la journée, ainsi que celles des journées suivantes, ont été de véritables moments de communion entre les Ndog-Sul et l’exécutif qu’ils ont mis en place en mai 2012 à Mambinè.

Cette tournée devait mener le Bureau National dans les sections suivantes en plus de celles citées ci-dessus :

Le 17 novembre 2013 : Mangenda II ; Bibodi ; Libellingoi-nord ; Libellingoi-sud ; Lamal-Pougè et Ngoung.
Le 04 janvier 2014 : Mayebeg ; Manyai ; Mambinè ; Lindoi ; Nkong-Nkeñi et Makak.
Le 05 janvier 2014 : Bakoukoue ; Otélé ; Mom-gare ; Song-Ntap ; Mambando et Mom II.
Le 18 janvier 2014 : Boumkok ; Maboun ; Mbalmayo et Yaoundé.
Le 19 janvier 2014 : Eséka ; Makop ; Makak-Log Bakoo, Ngi Bongo et Si Bongo
Le 25 janvier 2014 : Edéa ; Limbé et Douala.
Photo : Tournée du Bureau National du BANS: A destination de Lihong
Joli programme dont l’un des défis était de tester l’endurance physique des membres du Bureau National du BANS dans un périple qui devait les mener parfois aux confins du département du Nyong-et-Kellé, du Nyong-et-Soo, du Mfoundi, de la Sanaga-Maritime, du Wouri et du Fako. En effet, le premier constat qui se dégageait aisément surtout lorsqu’on parcourait cet itinéraire dans les villages d’origines des Ndog-Sul est que notre zone a besoin de routes dignes de ce nom.

Cependant, que ce soit dans la partie la plus au nord, que dans celle s’étendant de l’axe lourd Douala-Yaoundé à la voie ferrée, une chose saute aux yeux : les Ndog-sul ne se croisent pas les bras. Cependant, beaucoup reste à faire pour que ceux-ci atteignent la vitesse de croisière dans la mise en place des outils de développement de leurs contrées. C’est pour cela que le discours du Président National, Lucien Célestin MINKA, assisté pour la circonstance par ses deux Vice-présidents, NJECK Simon Pierre et Mme Germaine EONE, a été constant : Les Ndog-Sul doivent impérativement se (re)mettre au travail. Il a, à toutes les étapes, y compris celles des sections métropolitaines de Yaoundé et de Douala, insisté sur la nécessité de la mise en place de structures agricoles dans nos villages susceptibles de rendre nos populations dans ces contrées économiquement autonomes.

Il a convoqué deux faits majeurs. Le premier est que les Ndog-sul sont issus de zones avec de vastes étendues de terre non-exploitée. Le second est que la terre n’appartenant à personne mais à l’état, si cette terre n’était pas exploitée, selon des lois récentes sur le fonctionnement des affaires foncières décidées à l’Assemblée Nationale,  l’état en userait à sa guise et il ne serait pas curieux de constater que de grandes sociétés agricoles s’installent dans nos contrées. La seule manière de répondre efficacement à cette menace est de prendre les devant et de travailler nos terres.  Selon lui, l’agriculture et l’élevage offrent des possibilités énormes d’affranchissement de la pauvreté. Les cultures vivrières et les spéculations de rente, le petit et le grand élevage, la transformation des produits obtenus, tout ceci pourrait concourir à donner aux Ndog-sul la possibilité de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs proches.

Le Président et sa suite ne sont pas allés dans les sections avec des discours pompeux qu’on entend ici et là tous les jours. Ils y sont allés avec une proposition concrète : investir sur le cacao. Il a exhorté les Ndog-sul à investir sur le cacao. Ceux possédant des cultures existantes ont été encouragés à en mettre de nouvelles sur pied. Aux autres, il a demandé de se lancer, car le cacao est la spéculation du présent au Cameroun. Avec l'appui de l’ingénieur agronome Jonas ABESSOUGUIE dont le cabinet, AC Ingénierie Agricole SARL, est spécialisé dans la mise en place des unités de production agricole, il a énoncé les avantages du cacao sur les autres spéculations, à savoir sa compatibilité et son voisinage amical avec d’autres cultures, la légèreté de sa prise en main ainsi que son aura commercial dans les pays à forte consommation de produits chocolatiers et d’autres dérivés du cacao.
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Cependant, a-t-il précisé, les consommateurs des produits à base de cacao sont très exigeants de nos jours. Il a pris comme exemple des tonnes et des tonnes de cacao camerounais rejeté ou acheté à des prix dérisoires parce que sa qualité ne répondrait pas aux normes fixées par lesdits consommateurs. En conséquence et toujours dans son souci d’être concret, il préconise la mise en place d’une véritable zone de production du cacao dans le Nyong-et-Kellé et partant dans les villages Ndog-sul. En outre, il aimerait que cette mise en place se fasse avec les moyens des Ndog-sul eux-mêmes qui seront accompagnés sur le plan technique par  AC Ingénierie Agricole SARL. En effet, ce cabinet d’ingénierie agricole, dont la compétence et l’expérience sont avérées, accompagnera les Ndog-sul en mettant à leur disposition des intrants, des produits phytosanitaires et des modules de supervision de leurs plantation à des prix qu’ils auront la possibilité de négocier. Ceci aura l’avantage d’uniformiser les plantations et d’assurer la production d’un cacao ayant un label Ndog-sul dont la qualité pourra être garantie et par conséquent recherchée par les acheteurs.

M. ABESSOUGUIE Jonas a eu l’occasion de s’adresser aux membres des sections rurales pour leur présenter le travail déjà abattu sur le terrain. Il en découle qu’au cours de l’année 2013, ligne de départ du projet cacao label BANS, environ 30.000 plants ont été mis en terre. L’année 2014 a démarré avec la mise en terre d’environ 120.000 plants. Les prévisions pour l’année 2014 telles qu’envisagées par ACIAS au vu du potentiel existant sont de 600.000 plants. Le Président du BANS aimerait qu’à la fin de son mandat en 2017 les Ndog-Sul aient planté 1000 hectares de cacao.

Cependant, ce déploiement agricole devrait se faire de manière ordonnée. M. ABESSOUGUIE Jonas a expliqué dans toutes les sections que les GIC qui jadis représentaient le socle des organisations paysannes et rurales ne répondent plus à la nouvelle donne légale reposant sur l'Acte Uniforme OHADA. Celui-ci reconnaît plutôt les Sociétés Coopératives. C’est ainsi que de concert avec le Président National, il a fortement recommandé la mise en place des Sociétés Coopératives dans nos villages. Celles-ci géreront le projet cacao ainsi que d’autres spéculations et filières identifiées porteuses. Elles auront aussi l’avantage de pouvoir s’adresser en toute confiance aux structures d’octroi de crédit et d’aide aux paysans afin d’améliorer leur productivité. C’est dans la même lancée que le Président National a annoncé que les activités de la banque Ndog-Sul, la COBANS, seront exclusivement orientées vers l’octroi de crédits aux sociétés coopératives Ndog-sul et même aux membres du BANS dont les activités au sein de celui-ci ne souffrent d’aucune irrégularité. Avant la tournée, plusieurs coopératives avaient déjà déposé leur demande d’inscription dans les services compétents du ministère de l’agriculture. La section de Lindoi a ainsi reçu son certificat d’inscription des mains du Président National. A l’étape d’Edéa, nous avons appris que Libellingoi-nord avait également été agréé et que son certificat d’inscription était disponible.

Le Président National a fortement encouragé les Ndog-sul résidant dans les grandes villes à supporter le projet cacao et à se rapprocher des sections de leur village d’origine pour s’imprégner de l’évolution dudit projet à la base. Il leur a demandé d’être des soutiens de taille aux cacaoculteurs de nos campagnes et au besoin de s’investir eux-mêmes à 100% lorsque cela leur est possible.

Le chassé-croisé dialectique qui a suivi chaque exposé des Présidents Nationaux a permis aux Ndog-sul dans chaque section d’exprimer ses préoccupations majeures. Il est ainsi apparu que la notion de fiches d’inscription ayant été envoyées dans les sections n’était pas encore comprise. Lucien Célestin MINKA a ainsi pu expliquer que lesdites fiches avait un double-rôle : donner au Bureau National une lisibilité claire sur la démographie et les compétences Ndog-sul actuelles et servir de première étape à la mise sur pied d’une carte de membre du BANS dont le rôle sera de ressortir les activités de chaque membre dans sa section. Il a donc fermement encouragé les membres traînant le pas à acquérir ces fiches, à les remplir et à les retourner au Bureau National afin de recevoir en retour leur carte de membre.
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D’autres questions ayant trait à de nombreux autres points touchant le fonctionnement des sections et du projet cacao ont pu trouver des réponses satisfaisantes. Des doléances diverses ont également été exprimées et certaines ont trouvé des réponses appropriées séance tenante. C’est ainsi que la section de Mangenda II a reçu un coup de pouce de 25.000 CFA du Bureau National pour la reconstruction de son école primaire. La section Temple d’Eséka, qui a reçu les félicitations particulières du Bureau National pour la qualité de ses rapports d’activités, a également été encouragée dans ses activités de développement (acquisition de chaises, tentes, tables, etc) par l’entremise d’une enveloppe de 100.000 CFA. La section de Mambinè à reçu de la part du Président National qu’une pépinière de 10ha soit 12.000 plants de cacao soit mise en place et les plants distribués aux membres du BANS qui auront préalablement défriché des surfaces conséquentes.

Des points négatifs ont été également distribués selon le sacro-saint principe du « qui aime bien châtie bien ».
Les sections de Lihong, Bot-Makak, Boumnyebel, Ngi-Bongo, Si-Bongo, Makak-Log Bakoo et Makop-Log Bakoo ont reçu un zéro pointé pour avoir répondu absents lors de cette tournée. Cependant, dans son souci de ne laisser aucun Ndog-Sul en dehors de la nouvelle dynamique de la famille, il a été résolu que tout soit mis en œuvre pour que ces sections reçoivent le Bureau National.

Certaines, à l’instar de Song-Ntap et d’Edéa, bien qu’ayant reçu le Bureau National, n’ont pas vu leur exécutif installé car le nombre de membres présents n’encourageait pas à le faire. Le Président National les a néanmoins exhortées à user du tamtam de ralliement pour réunir les Ndog-sul de leur contrée afin de faire le plein et de légitimer leur exécutif.
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Des agapes monstrueux et des cadeaux divers ont été offerts aux membres du Bureau National du BANS dans toutes les sections. Les mets de toutes sortes ont été offerts par des femmes et filles enthousiastes comme pour traduire leur marque de reconnaissance à l’endroit de l’homme qui a remis le train du développement des Ndog-sul sur les rails ainsi qu’à ses collaborateurs. Les hommes ont offerts également des cadeaux variés allant des bêtes à quatre pattes aux vivres de toutes sortes comme pour soutenir les actions concrètes du Président National et de son équipe.